Fidélité employeur / employé

La personne est une marchandise.L'un veut faire carrière,l'autre le pressuriser.
Un seul slogan:le rendement.Même avec sa dureté ,la logique capitaliste industrielle n'est plus de mise:ce sont les cours de bourse qui compte!
Souvent c'était dans les petites entreprises(PME) que les relations humaines pouvaient être les plus personnelles.C'était le meilleur ou..le pire si le patron était intransigeant ou maniaque...la proximité avait des avantages et aussi des "nuisances".

Pour se stabiliser devant cette instabilité,l'artiste écrivain poète Eric Reinhardt propose que chacun s'offre une minute d'émerveillement chaque jour.Pour beaucoup cela peut paraître que des mots.Je crois,moi que c'est possible de se retrouver (voir mon pt texte dans Citation-Vivre dans le quotidien)

D accord avec vous, maintenant pour l employeur l employé n est qu' une chose...Tant qu' il a du rendement ca va...Notre société est malheureusement basée maintenant sur le rendement et sur l'argent...En mi-temps médical j en sais malheureusement qq chose...Pas grand monde sur qui compter...

:coucou2: J'ai la chance d'avoir un patron super respectueux et pleins de confiance envers moi et mon travail, je sais qu'ils y a beaucoup de personnes qui souffrent auj de situation professionnel avec harcèlement moral et exploitation sur l'être humain...mais malheureusement on a tous besoin de travail et il n'y a pas de place pour tout le monde 😥
Et pour répondre a ta question ....."oui il existe encore des couples qui restent ensemble une fois leurs enfants en fin primaire mais je suis d'accord avec toi il est très rare auj de voir autour de soi des couples solide" 😉 😉 :coucou2:

Tout n'est plus que ratios de productions, problèmes de financements, exploitation de l'autre, égoïsme.

Dans un monde sans projet, dans lequel plus rien n'est sacré, comment encore croire en qqchose, s'investir pour une cause?

Déception...

Tout n'est plus que ratios de productions, problèmes de financements, exploitation de l'autre, égoïsme.

Dans un monde sans projet, dans lequel plus rien n'est sacré, comment encore croire en qqchose, s'investir pour une cause?

Déception...

Mmmm, je décèle une baisse de moral chez toi ? Pas très optimiste tout ça 😉

Pas de baisse de moral, plutôt le constat d'une fatalité quant à l'évolution de la société, fondé sur des témoignages de particuliers, l'analyse de spécialistes, les commentaires des médias.

Quoi qu'il en soit, ma vie ne se limite certainement pas à l'entreprise - malgré tout, c'était l'occasion d'apprendre et d'utiliser des talents personnels, tant pour apporter qqchose à ce monde que pour son plaisir personnel, les deux étaient jouables en même temps: un job dans lequel on se reconnaît, un truc vraiment passionnant!

Mais c'est bien loin tout ça, la standardisation a détruit l'initiative personnelle, l'apport individuel.

L'objectif de l'entreprise, au-delà de la productivité, c'est la capacité à remplacer les gens. Limiter ce qu'on appelle le coût du transfert de compétences.

Je ne suis pas un numéro, criait l'autre. :fou:

On est malheureusement tous des numéros...Je trouve aussi que de plus en plus de personnes manquent de conscience professionnelle...On vit dans un monde ou tout le monde se fout de tout (à part peut etre certaines exceptions),il n y a plus que le salaire à la fin du mois qui motive...C est triste surtout lorsque l on bosse dans le secteur médical car ce n est pas des objets dont on s occupe mais bien des etres humains...Maintenant il est vrai que les employeurs ne sont pas tous motivants,le seul interet qu'ils ont c est la productivité...Triste mentalité...

Je travaille pour une firme pharmaceutique en production.
Il est clair que notre boulot est important, il faut être conscienscieux.
Combien de mes collègues ne sont-elles pas pressées de voir l'heure de fin de pause arriver ?
Elles n'attendent qu'une chose que la fin de la pause arrive. Et pas question de rester une seule minute supplémentaire : la cigarette les attend.
Aucune conscience professionnelle. Elles ne se rendent pas compte qu'une erreur de notre part peut couter la vie d'un patient.
Quand on leur fait part de leurs erreurs, elles levent les épaules : "l'erreur est humaine".
Oui mais quand elle est répétitive ???
Elles répondent "on n'a pas fait attention".
Et quand un médecin fera un vaccin à leurs gosses en intra-véneuse à la place d'intra-musculaire, je me demande s'il leur répondra la même chose.

Tout est question de point de vue.

Travaille-t-on pour vivre?
Vit-on pour travailler?
:winkAnim:

A ces question il y a encore d'autres paramètres à prendre en considération:
-> A-t-on toujours le choix de sa carrière ou de son orientation?
-> capacités financières pour suivre des études
-> potentialités géographiques de l'emploi et des formations
-> soutien parental
-> motivation du cadre enseignant
-> facultés intellectuelles
-> sens de l'initiative
-> appétence pour le travail en collectivité ou en solo
-> personnalité dominante ou dominée
-> besoin de stabilité ou à l'inverse de mouvement, d'évolution, de stimulation
-> ouvertures/fermetures sur le métier désiré
-> le physique de l'emploi
-> vie familiale et affective
-> etc...

On mélange très fort et on obtient des millions d'individus très différents dans leur relation au travail...
Donc question fidélité, tout est relatif.

Je pense que pour la vie de couple, on peut se poser le même genre de questions.
:sifle:

C'est ça le monde moderne. Avant on travaillait où on habitait, maintenant les déplacements pour le boulot ne sont plus (ou bcp moins) un obstacle. On a donc plus de choix de job que celui de travailler à l'usine du village.