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Tout savoir sur les blues mans (leur vie, musique, etc...)

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lulu
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David « Honeyboy » Edwards est un chanteur-guitariste et harmoniciste de blues américain, né à Shaw, Mississippi, le 28 juin1915 et mort le 29 août 2011.
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Né dans le Mississippi, il émigrera dans les années 1940 à Chicago. C'est un proche compagnon de Robert Johnson : Il était là le jour où Robert avala le whisky empoisonné qui entraîna sa mort. Il a accompagné Charlie Patton, Son House... Ses premiers enregistrements sont dus à John et Alan Lomax en 1941, dans la plantation où il travaille. Il tente ensuite sa chance au Texas, à Memphis et enfin à Chicago, où il enregistre quelques titres pour Sun. Il accompagnera également Fleetwood Mac et fera quelques enregistrements pour Chess Records. Il acquerra une certaine notoriété seulement dans les années 1970 où il enregistrera abondamment.
Edwards continue de jouer et est l'un des derniers survivants des premiers musiciens du Delta blues (en 2009). Il apparait dans son propre rôle dans le film Walk Hard - L'Histoire de Dewey Cox. Il a donné sa dernière tournée à l'étranger en mai juin 2008 au Royaume-Uni.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine


   
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Le Reverend Gary Davis ou Blind Gary Davis est un guitariste et chanteur de blues, de ragtime et de gospel américain (né le 30 avril 1896, à Laurens en Caroline du Sud et décédé le 5 avril 1972 à Hammonton dans le New Jersey).
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Né dans une famille très pauvre de huit enfants, Gary Davis fut élevé par sa grand-mère paternelle. Il devient aveugle à l'âge de quelques mois. Vers 1901, il commence à jouer de l'harmonica puis, deux ans plus tard, s'initie au banjo et à la guitare. Il se produit alors indifféremment pour un public blanc ou noir, lors de pique-niques et de petites fêtes locales, où il joue des danses, seul à la guitare. Cette expérience lui permettra de forger un style de guitare très syncopé, typique de cet East Coast blues mâtiné de ragtime et dans la lignée de celui de Blind Blake. En 1912 et 1913, il prend part à un string band, puis entame une vie itinérante de musicien des rues, tout au long de la côte est des Etats-Unis. Il fait la connaissance de celui qui deviendra son élève, Blind Boy Fuller, vers 1932, et devient pasteur baptiste à Washington (Caroline du Nord), en 1933. Cette ordination a une influence capitale sur son œuvre, puisque dès lors il s'interdit de chanter les paroles profanes des blues de sa jeunesse, qu'il continue cependant à jouer en leur substituant des paroles de gospel. Tout en dirigeant ses trois églises, il continue à se produire avecBlind Boy Fuller et Bull City Red et effectue une première série d'enregistrements en 1935, disponibles sous l'appellation « The Complete Early Recordings of Rev. Gary Davis », Yazoo 2011. En 1940, il s'installe à New York où, pendant une vingtaine d'années, il prêche dans les rues, seul, accompagné de sa guitare, à Harlem, dans le Bronx et à Brooklyn. Il vit notamment des cours de guitare qu'il donne pour des sommes modiques. Ce n'est qu'à partir de 1959 que, remarqué par de jeunes mélomanes issus du mouvement folk, il va de nouveau enregistrer de nombreux albums pour Prestige, Vanguard, Transatlantic et Kicking Mule. Il aura alors une profonde influence sur un grand nombre de jeunes musiciens blancs, dont certains furent ses élèves, comme le guitariste et musicologue Stefan Grossman (devenu par la suite son légataire universel), Jorma Kaukonen, Roy Book Binder,Woody Mann, Nick Katzman, Dave Van Ronk,Tom Winslow, et Ernie Hawkins. Bob Dylan reconnaîtra que Gary Davis eut une profonde influence sur sa musique, ainsi que Grateful Dead, Wizz Jones, Keb Mo, Olabelle et Resurrection Band, qui reprendront une partie de son répertoire.
Son style de guitare, inspiré du ragtime, se caractérise par un picking rapide et puissant, à deux doigts, où le pouce joue des basses alternées et des contrepoints, et des traits mélodiques joués en alternance par le pouce et l'index. Il utilise principalement les gammes de do majeur et sa relative mineure, méprisant la scordatura et l'usage du capodastre. En revanche, il ne dédaigne pas l'usage des onglets pour ce qu'ils "préservent les doigts" . Ce jeu énergique tire son origine de la nécessité qui fut la sienne de se faire entendre dans des lieux ouverts, face à un public nombreux, et l'usage qu'il fait de sa voix répond aux mêmes impératifs. Rauque et sonore, la voix de Gary Davis entre en dialogue avec son instrument, qu'il interpelle parfois et qui achève certaines phrases mélodiques. Ce dialogue presque théâtral de la voix et de l'instrument, ponctué d'interjections, est l'une des caractéristiques majeures du style de l'artiste qui dramatise ainsi son interprétation, à la manière de Blind Willie Johnson.
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Alphonse de Lamartine


   
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Blind Boy Fuller (né Fulton Allen) était un chanteur et guitariste de blues américain. Fuller est né le 10 juillet 1907 à Wadesboro, Caroline du Nord de Calvin et Mary Jane Walker. Il meurt le 13 février 1941 à Durham, Caroline du Nord.
Blind Boy Fuller est entré au Blues Hall of Fame en 2004.
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James Williamson ou John Henderson dit Homesick James est un chanteur, guitariste de blues américain né à Somerville dans leTennessee, probablement le 3 mai 1914 et mort le 13 décembre 2006 à Springfield (Missouri).
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•1964 Blues on the South Side (Prestige/Original Blues)
•1972 The Country Blues (Blues On Blues)
•1973 Ain't Sick No More (Bluesway)
•1973 Homesick James Williamson & Snooky Pryor (Caroline)
•1976 Home Sweet Homesick James (Big Bear)
•1977 Goin' Back Home (32 Jazz)
•1979 Chicago Blues Festival vol.1 (Black and Blue)
•1980 Homesick James & Snooky Pryor: Sad and Lonesome (Wolf)
•1992 Sweet Home Tennessee (Appaloosa)
•1994 Goin' Back in the Times (Earwig)
•1995 Got to Move (Trix Records)
•1997 Juanita (Appaloosa)
•1997 Words of Wisdom (Priority)
•1998 Last of the Broomdusters (Fedora)
•2003 Homesick James & Snooky Prior : the Big Bear sessions (Sanctuary Records)
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Brownie McGhee (30 novembre 1915 à Knoxville, Tennessee - 16 février 1996 à Oakland, Californie) fut un célèbre chanteur et guitariste de blues et de chants traditionnels. Doté d'une superbe voix, claire et puissante, il enregistra de nombreux titres avec Sonny Terry, et quelques-uns avec son frère Stick McGhee.
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Discographie•Back home blues
•At The 2nd Fret
•Brownie's Blues
•I Couldn't Believe My Eyes
•The Folkways Years (1945 - 1959)
•The Complete Brownie McGhee (2 CD)
•Blues Is Truth
•Jump Little Children
•Last Graet Blues Hero
•Conversation with the river
Filmographie•1957 : Un homme dans la foule (A Face in the Crowd), d'Elia Kazan (non crédité)
•1973 : Le Blues entre les dents, de Robert Manthoulis
•1979 : Un vrai schnock (The Jerk), de Carl Reiner
•1987 : Angel Heart, d'Alan Parker
•1988 : Sacrée famille (Family Ties), de Gary David Goldberg (épisode The Blues Brother)

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Eddie James House, Jr. (né le 21 mars 1902 à Riverton, Mississippi et mort le 19 octobre 1988 à Détroit, Michigan), plus connu sous le nom de Son House était un chanteur et guitariste de blues. Il est l'un des pionniers du blues du Deltadu Mississippi.
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Sa date de naissance est incertaine. Bien que tous les documents légaux indiquent une naissance le 21 mars 1902, Son House lui-même donna des informations contradictoires et déclara être né en 1886. Adolescent, il commence une formation pour devenir prêcheur baptiste. Son House est attiré par le blues et apprend la guitare en autodidacte dans les années 1920, bien que sa religion lui interdise fermement le blues (qui évoque selon elle le monde du péché). Après le meurtre d'un homme et prétendument en situation de légitime défense, il purgera une peine à la prison de Parchman Farm (Pénitencier d'État du Mississippi) en 1928 – 1929
Il joua au côté de Charley Patton, Willie Brown, Robert Johnson, "Fiddlin'" Joe Martin, et Leroy Williams, vers Robinsonville (Mississippi) puis à Memphis (Tennessee) jusqu’en1942.
Son House a enregistré pour Paramount Records en 1930 et pour Alan Lomax, de la Bibliothèque du Congrès, au début des années 1940. Il a ensuite été oublié, jusqu'auCountry blues revival des années 1960 lors duquel il a été redécouvert. Il s'est ensuite beaucoup produit aux États-Unis et en Europe et a enregistré pour CBS. CommeMississippi John Hurt, il a été bien accueilli par la scène musicale des années 1960 et a joué au Newport Folk Festival de 1964, puis à d'autres concerts en publics en 1965 et en Europe en 1967. À l'été 1970, il participe de nouveau à une tournée en Europe, se produisant notamment au Festival de Jazz de Montreux.
Sa santé s'étant détériorée, il se retire à nouveau en 1974. Il finit ses jours à Détroit, et décède en 1988 d’un cancer du larynx. Les membres de la Delta Blues Society organisent un concert dont les bénéfices servent à ériger un monument sur sa tombe.
À la différence de certains guitaristes de blues des années 1920 et 1930, Son House n'était pas un virtuose, et sa technique n'est pas particulièrement impressionnante. Son manque de technicité est toutefois compensé par un style puissant et novateur, très rythmé, répétitif, souvent joué au bottleneck, accompagnant un chant qui doit beaucoup à celui des forçats des "chain gangs".
La musique de Son House, à l'opposé de celle, par exemple, d'un Blind Lemon Jefferson, était une musique de danse, faite pour être entendue dans l'atmosphère bruyante des "barrelhouse" et autres salles de danse. Son House a eu une grande influence non seulement sur Muddy Waters mais aussi sur Robert Johnson, qui a repris certains de ses morceaux. C'est Son House qui, par ses récits à de jeunes fans de blues ébahis des années 1960, répandit la légende selon laquelle Robert Johnson aurait vendu son âme au diable en échange de sa virtuosité musicale. Plus récemment, la musique de Son House a influencé des groupes de rock comme les White Stripes, qui ont repris son morceauDeath Letter dans leur album De Stijl, et l'ont joué plus tard aux Grammy Awards de 2004.
La maladie a gâché les dernières années de sa vie et il a cessé de se produire sur scène dès le début des années 1970.

•Blues from the Mississippi Delta (1964)
•The Legendary Son House: Father of the Folk Blues (1965)
•Oberlin College Concert (live) (1995)
•Delta Blues and Spirituals (1995)
•In Concert (live) (1996)
•Live at Gaslight Cafe, 1965 (2000)
•Delta Blues (2003)
•New York Central Live (2003)
•Death Letter
•House, Son
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Mississippi John Hurt, né John Smith Hurt le 8 mars 1892 à Teoc, Mississippi et mort le 2 novembre 1966 à Avalon,Mississippi, est un chanteur et guitariste de blues et de folk. Sa musique est un mélange subtil de blues, de country, dubluegrass, de folk et de rock and roll. Son style se caractérise par son jeu de guitare raffiné et sa voix douce.
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À l'âge de 2 ans il part, avec sa famille, pour Avalon, une petite ville du Mississippi. Comme il passe la majeure partie de sa vie dans cet État du Sud, il est surnommé "Mississippi" John Hurt. Il étudie seul la guitare à l'âge de 9 ans et quitte l'école en 1902 pour travailler dans les champs de coton. Occasionnellement il joue dans des bals et à des soirées. Son idole est Jimmie Rodgers, une star de country. Très vite il développe son propre style avec une technique de pincement de cordes avec trois doigts, une technique reprise plus tard par Bob Dylan. Sa carrière débute en 1928 quand il est découvert par Okeh Records à Avalon. Cette année-là, il enregistre ses premiers titres de blues à Memphis (Tennessee), dont Frankie et Nobody's Dirty Business, qui sortent en 78 tours chez Okeh Records.
Tommy Rockwell le fait ensuite venir à New York pour graver de nouveaux morceaux (« Candy Man », « Stack O Lee Blues »). Il y rencontre Lonnie Johnson. Le nom de Mississippi John Hurt plonge alors dans l’oubli pour n’en ressortir qu’en 1963 où, redécouvert par un musicologue, il enregistre de nouveaux titres à Washington. Il se produit ensuite au Newport Folk Festival, puis au Philadelphia Folk Festival. Il meurt d'une crise cardiaque le 2 novembre 1966 à Grenada au Mississippi.
Discographie

•1928, Memphis
1.Frankie (3:21) 24 février 1928
2.Nobody's Dirty Business (2:52) 24 février 1928
•1928, New York City
1.Ain't No Tellin' (2:54) 21 décembre 1928
2.Louis Collins (2:57) 21 décembre 1928
3.Avalon Blues (3:01) 21 décembre 1928
4.Big Leg Blues (2:50) 21 décembre 1928
5.Stack O' Lee (2:55) 28 décembre 1928
6.Candy Man Blues (2:44) 28 décembre 1928
7.Got The Blues (Can't Be Satisfied) (2:49) 28 décembre 1928
8.Blessed Be The Name (2:46) 28 décembre 1928
9.Praying On The Old Camp Ground (2:35) 28 décembre 1928
10.Blue Harvest Blues (2:51) 28 décembre 1928
11.Spike Driver Blues (3:13) 28 décembre 1928
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Sam "Lightnin'" Hopkins (né le 15 mars 1912 et mort le 30 janvier 1982) était un chanteur et guitariste de blues texan.
Sam Hopkins est né à Centerville au Texas de Abe et Frances "Sims" Hopkins en 1912. Après la mort de son père en 1915, sa famille (sa mère et ses cinq frères et sœurs) déménagent pour Leona. Il s'initie très jeune à la musique : à huit ans il confectionne sa première guitare avec une boîte de cigare et du grillage à poule pour les cordes et à dix ans, il commence à jouer avec son cousin, le chanteur de country blues Alger "Texas" Alexander et avec Blind Lemon Jefferson qui le pousse à continuer.
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Au milieu des années 1930, un séjour à la prison de Houston, la Houston County Prison Farm, l'oblige à mettre de côté la musique. À sa sortie de prison, il retrouve Alexander et se remet à jouer avec lui dans les clubs de blues. En 1946, il est découvert par Lola Anne Cullum du label Aladdin Records de Los Angeles qui l'enregistre pour la première fois. Il est associé pour l'occasion avec un pianiste du nom de Wilson "Thunder" Smith et c'est à la suite de cette association que Sam Hopkins reçoit son surnom Lightnin' (en anglais thunder signifie « tonnerre » et lightning « éclair »). Katie May, la chanson qui sort de cette première séance d'enregistrement, devient rapidement un succès.
Le talent d'Hopkins impressionne le label si bien qu'il est de nouveau appelé pour une nouvelle séance d'enregistrement en 1947. Par la suite, Hopkins enregistre 43 autres fois pour Aladdin Records. Bien qu'il enregistre de façon prolifique entre 1946 et 1954, la plupart de ses enregistrements ne sortent pas de la communauté noire. Il lui faut attendre1959 et sa rencontre avec le producteur Sam Chambers pour que sa musique devienne populaire auprès du public blanc. Hopkins se tourne alors vers une guitare acoustique et devient une célébrité lors du renouveau du folk blues des années 1960. À la fin de cette décennie, il fait l'ouverture de grands groupes de rock psychédélique comme le Grateful Dead et Jefferson Airplane. En 1968, il enregistre même un album accompagné par le groupe de rock les 13th Floor Elevators.
Au début des années 1970, son succès l'amène à faire une tournée en Europe où il joue pour la reine Élisabeth II. Après 1974, sa santé fragile le contraint à s'éloigner des studios d'enregistrement.
Lightnin' Hopkins meurt le 30 janvier 1982 d'un cancer de l'œsophage à Houston. Ses funérailles réunissent plus de 4 000 personnes dont de nombreux fans et musiciens.

Lightnin' Hopkins a enregistré plus de 85 disques, faisant sans doute de lui un des bluesmen les plus prolifique de l'histoire.
Parmi ses plus grands succès, on peut citer : Katie May, Baby please don't go (chanson que Big Joe Williams écrivit en 1935, ensuite reprise par Lightnin' Hopkins et de nombreux chanteurs de blues ainsi que par plusieurs groupes de rock tels les Them, Aerosmith ou ACDC), Shotgun Blues, Abilene et Short Haired Woman ainsi que son chef-d'œuvre Mojo Hand.
Bien qu'il soit un joueur de blues plutôt solitaire, son album avec Sonny Terry "Last Night Blues" fut un grand succès.
Lors de ses premiers enregistrements pour Aladdin Records, on peut l'entendre chantant et jouant seul à la guitare acoustique, parfois accompagné par le piano de Wilson "Thunder" Smith, dans un style d'apparence simple et assez épuré.
Par la suite, Lightnin' Hopkins développe un jeu à la guitare électrique se faisant accompagner par une section rythmique complète avant de revenir à la guitare acoustique lors du renouveau du folk blues des années 1960.
Hopkins a eu une grande influence sur le travail de Jimmie Vaughan ainsi que sur la voix et le style de Ron "Pigpen" McKernan le clavier du Grateful Dead jusqu'en 1972.
Par ailleurs, le groupe de rock R.E.M. inclut dans leur album Document de 1987 une chanson dont le titre est Lightnin' Hopkins.
En 1969, Lightnin' Hopkins est le sujet principal d'un documentaire qui remporte le prix du meilleur documentaire au festival de Chicago en 1970 :

•The Blues Accordin' to Lightnin' Hopkins (1969). Réalisé par Les Blank et Skip Gerson. Flower Films & Video. ISBN 0-933621-04-3.
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Nehemiah Curtis « Skip » James (né en juin 1902 et mort le 3 octobre 1969) était un chanteur, guitariste, pianiste et compositeur de blues américain.
Nehemiah « Skip » James est né dans une plantation près de Bentonia dans le Mississippi en juin 1902 (la date exacte est débattue). Élevé au sein de la plantation, il s'intéresse très tôt à la musique et apprend la guitare dès l'âge de 8 ans. Il apprend également le piano à l'école qu'il abandonne rapidement pour se produire dans les bars et aux abords des églises (son père était un pasteur baptiste). Il travaille ensuite comme ouvrier dans la construction de routes et la maçonnerie, ce qui lui inspirera plus tard sa chanson Illinois Blues.
En 1931, il participe à un concours de blues organisé par un commerçant du Mississippi et est auditionné par H.C. Speir, un découvreur de talents. Il est envoyé dans l'État du Wisconsin enregistrer des morceaux pour le label Paramount. Les sessions d'enregistrements de février 1931 font partie de la légende du blues : en quelques jours, il enregistre quelque 26 morceaux dont I'm so glad, et le célèbre Devil got my woman. Il s'inspire notamment de morceaux existants mais les transforme tellement qu'on peut lui en attribuer la paternité. Skip James touchera seulement quarante dollars pour l'ensemble de ses chansons car c'est la crise engendrée par le Krach boursier qui s'annonce, ajoutée au fait que la radio diffuse maintenant gratuitement de la musique. Il décide alors d'arrêter de vivre du blues et devient baptiste.
On n'entend plus parler de lui pendant les 30 années qui suivent. Ce n'est qu'en 1964 qu'il est redécouvert, en même temps que Son House au festival Newport Folk, et amorce ce qu'on appelle encore couramment le blues revival américain. On s'inspire également de lui en Angleterre, et les droits d'auteur versés lors de la reprise par le groupe Cream du titre I'm so glad, 6000 dollars, paieront la note d'hôpital de Skip James (atteint d'un cancer ) et les frais de funérailles à sa mort.
Il ré-enregistrera alors les tubes de 1931 avec un style quasiment inchangé, ce qui laissera perplexes de nombreux admirateurs arguant du fait qu'il n'avait pas joué depuis une trentaine d'années.
Skip James a énormément inspiré les bluesmens américains, et notamment Robert Johnson grâce à un style particulier : il jouait entièrement à la main avec un picking très précis, rapide et clair (32-20 blues de Johnson est un hommage au 22-20 blues de Skip James). Il y a également à la guitare l'utilisation d'un accord ouvert peu usité : le ré mineur. Sa voix était relativement aiguë et donnait l'impression de prêcher. Skip James, à qui le film The Soul of a Man (2003) de Wim Wenders et Martin Scorsese est consacré pour un tiers, a connu schématiquement deux grandes périodes : sa période de blues profane Devil got my woman, Cypress blues et sa période de blues propagandiste chrétien Jesus is a mighty good leader. La première se caractérise par une musique cafardeuse, la seconde est plus guillerette.
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Discographie

Session de février 1931, Grafton
Devil Got My Woman
Cypress Grove Blues
Cherry Ball Blues
Illinois Blues
Four O'Clock Blues
Hard-Luck Child
Hard Time Killin' Floor Blues
Yola My Blues Away
Jesus Is A Mighty Good Leader
Be Ready When He Comes
Drunken Spree
I'm So Glad
Special Rider Blues
How Long Buck
Little Cow And Calf Is Gonna Die Blues
What Am I To Do Blues
22-20 Blues
If You Haven't Any Hay Get On Down The Road

Blues Revival: 1964-1969
She Lyin Adelphi, 1964
Skip James Today! Vanguard, 1965
Devil Got My Woman Vanguard, 1968
I'm So Glad Vanguard, 1978
Live: Boston, 1964 & Philadelphia, 1966 Document, 1994
Skip's Piano Blues, 1964 (Genes, 1998)
Blues From the Delta Vanguard, 1998
The Complete Bloomington, Indiana Concert - March 30, 1968 Document, 1999
Skip's Guitar Blues, 1964(?) (Genes, 1999)
Studio Sessions: Rare and Unreleased, 1967 (Vanguard, 2003)
Hard Time Killing Floor Blues Biograph, 2003†
Heroes of the Blues: The Very Best of Skip James Shout!, 2003
Hard Time Universe, 2003†
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Clarence "Blind Lemon" Jefferson(né en septembre 1893 au Texas et mort en décembre 1929 à Chicago) est un chanteur et guitariste de blues américain. Il reste un des chanteurs de blues les plus populaires des années 1920.
Clarence Jefferson est né à Couchman au Texas près de Wortham. On a longtemps cru qu'il était né en 1897 mais des recherches menées un siècle plus tard révèlent un recensement sur lequel sa naissance est précisée en septembre 1893. De la même façon, les historiens ne sont pas d'accord sur la cécité de Jefferson. En effet, certains pensent qu'il est né aveugle alors que pour les autres, sa vue s'est dégradée avec le temps pour des raisons inconnues. Cette ambiguïté repose sur son surnom Blind Lemon que l'on peut traduire par aveugle défaillant.
Encore adolescent, vers 1912, Jefferson commence à vivre de la musique en se produisant à des pique-niques ou à des fêtes. Il joue également dans les rues de plusieurs villes du Texas. Sur ses débuts, son cousin, Alec Jefferson, écrira : Ils étaient désagréables et grossiers. Les hommes prostituaient les femmes et faisaient de la contrebande d'alcool pendant que Lemon chantait pour eux durant toute la nuit. Il commençait vers 20h et continuait jusqu'à 4h du matin.
En 1917, Lemon part jouer à Dallas, où il joue avec Leadbelly et se marie.
Vers décembre 1925 ou janvier 1926, il est amené à Chicago dans l'Illinois pour enregistrer son premier morceau. Étonnamment, ses deux premiers enregistrements sont des gospels (I Want to be like Jesus in my Heart et All I Want is that Pure Religion) sortis sous le pseudonyme de Deacon L. J. Battes.
En mars 1926, il participe à une deuxième session d'enregistrement. Ce premier disque sous son véritable nom contient les succès Booster Blues et Dry Southern Blues ce qui amène les deux autres chansons de cette session à être également sorties : Got the Blues et Long Lonesome Blues.
Entre 1926 et 1929, il enregistre une centaine de morceaux : 43 sont publiés dont 42 pour Paramount Records. Malheureusement, les techniques de studio et la qualité des enregistrements de Paramount Records n'étaient pas suffisantes. Ceci amène, en mai 1926, Paramount à réenregistrer les succès de Jefferson Got the Blues et Long Lonesome Blues dans les installations des laboratoires Marsh. Les différentes versions apparaissent d'ailleurs sur différentes compilations et peuvent ainsi encore être comparées.
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C'est en grande partie grâce à la popularité d'artistes tels que Blind Lemon Jefferson et ses contemporains comme Blind Blake et Ma Rainey que Paramount devient le premier label de blues des années 1920.
Les revenus de Jefferson augmentant, il se permet d'acheter une voiture avec chauffeur (bien qu'il reste également un débat sur ce point précis). Mayo Williams, le lien de Paramount avec la communauté noire, lui procure une Ford "dépassant les 700 dollars", une compensation fréquente pour les droits d'enregistrement à cette époque.
Apparemment toujours mécontent de ses redevances, bien que Williams rapporte que le compte en banque de Jefferson dépassait les 1 500 dollars, il quitte Paramount pour Okeh Records en 1927 entrainé par Williams. OKeh enregistre et publie rapidement les morceaux Matchbox Blues et Black Snake Moan, ce qui restera son seul enregistrement pour ce label (certainement à cause d'obligations contractuelles avec Paramount).
Quand il revient chez Paramount quelques mois plus tard, Matchbox Blues est devenu un tel succès que Paramount le réenregistre et en sort deux nouvelles versions. Encore une fois, les enregistrements de Paramount ne tiennent pas la comparaison par rapport à la version de OKeh.
En 1927, Jefferson sort un autre de ses classiques, See That My Grave is Kept Clean (encore une fois sous le pseudonyme Deacon L. J. Battes) accompagné de deux autres chansons étonnamment spirituelles, He Arose from the Dead et Where Shall I Be. See That My Grave is Kept Clean est un tel succès qu'elle est réenregistrée et republiée en 1928.
Jefferson meurt sans un sou à Chicago en décembre 1929. La cause exacte de sa mort reste inconnue. Les rumeurs parlent de l'empoisonnement de son café mais un scénario plus probable semble être une crise cardiaque après que Jefferson se soit perdu au cours d'une tempête de neige.
Paramount Records paye le retour de son corps en train vers le Texas, accompagné du pianiste Will Ezell. Jefferson est enterré au Wortham Negro Cemetery (devenu le Wortham Black Cemetery). Sa tombe reste vierge et inconnue jusqu'en 1967, date à laquelle un marqueur est érigé à proximité, l'endroit précis étant inconnu. En 1996, le cimetière et la marque étaient en très mauvais état. Une pierre tombale en granite fut donc mise en place en 1997.
Jefferson a un jeu de guitare rapide et complexe, associé à une voix particulièrement haute.
Il est un des pionniers du Texas blues et une grande influence pour la génération de chanteurs et de guitariste de blues qui suivra notamment Leadbelly et Lightnin' Hopkins.
Jefferson est également célèbre pour avoir beaucoup voyagé pour l'époque notamment dans le sud des États-Unis ce qui entraîne une relative difficulté à catégoriser sa musique. Il s'affranchissait en effet des conventions musicales, modifiant ses riffs et ses rythmes et chantant des textes complexes et expressifs d'une manière exceptionnelle pour un "simple chanteur de country blues" de l'époque.
Il est l'auteur de nombreux thèmes comme, See That My Grave is Kept Clean, que reprendront plus tard d'autres musiciens. Un autre de ses morceaux, Matchbox Blues, fut enregistré 30 ans plus tard par les Beatles dans une version rockabilly créditée à Carl Perkins, qui lui-même n'avait pas mentionné Jefferson dans sa version de 1956.
En même temps que sa célébrité grandissait, les rumeurs concernant sa vie prenaient également de l'ampleur en faisant souvent intervenir l'auteur de celles-ci.
T-Bone Walker affirma qu'enfant, il fut employé par Jefferson pour le diriger dans les rues de Dallas. À cette époque il aurait en effet eu l'âge approprié.
Un employé de Paramount raconta au biographe, Orrin Keepnews, que Jefferson était un coureur de jupons, alcoolique et débraillé alors que le voisin de Jefferson à Chicago, Romeo Nelson, le décrivait comme chaleureux et cordial. De même, le chanteur, Rube Lacy assurait que Jefferson refusait toujours de jouer le dimanche "même si vous me donnez 200 dollars".
Il est également suspecté d'avoir gagné sa vie comme lutteur avant son succès musical, ce qui serait une preuve qu'il n'était pas aveugle à cette époque.
Enfin, son nom serait à l'origine du nom du groupe Jefferson Airplane.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine


   
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lulu
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Blind Willie Johnson (1897 près de Brenham, Texas - 1945 à Beaumont, Texas) est un guitariste et chanteur de blues.
Selon Charters, qui mit au jour l'essentiel des éléments biographiques le concernant, Willie Johnson serait né en 1900, mais Tom Shaw, bluesman qu'il rencontre à la fin des années 1920, lui donne entre quarante et cinquante ans à cette époque. Son certificat de décès place sa naissance en 1897. Fils de George Johnson, il perd sa mère lorsqu'il a trois ou quatre ans et devient aveugle à sept ans car sa belle-mère lui a jeté, après une dispute avec son père, du vitriol au visage. Dès l'âge de cinq ans, il manifeste sa volonté de devenir prêcheur et son père lui fabrique une guitare avec une boîte de cigares.
Au milieu des années 1920, il joue dans les rues à Hearne, les samedis. En juin 1927, il est à Dallas où il rencontre sa femme, Angeline. Six mois plus tard, il enregistre une première session puis une seconde un an après (avec Alan Lomax). Il enregistre en tout 30 morceaux, dont plus de la moitié comportent des duos vocaux avec sa femme. Vers 1928, ils s'installent à Beaumont, Texas, où ils chantent dans les rues et à l'église baptiste. Blind Willie Johnson enregistre ses dernières sessions au tournant des années 1930 à La Nouvelle-Orléans et à Atlanta.
Il se produisait encore dans les années 1940 lorsqu'il meurt à la suite de l'incendie de son logement, un hôpital local ayant refusé de l'admettre en raison de sa cécité. Sa femme Angeline, dans ses entretiens avec Charters, situe cet évènement en 1949, mais son certificat de décès, découvert récemment, montre qu'il est survenu quatre ans plus tôt.
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Souvent d'inspiration religieuse, de type spirituals, ses morceaux les plus remarquables sont joués au bottleneck (à l'aide d'un couteau de poche) grâce auquel il parvient à produire un son fluide et expressif resté inégalé, comme par exemple dans Jesus make up my dying bed, I know his blood can make me whole ou Nobody's fault but mine.
Il est aussi l'auteur d'un morceau inclassable, Dark was the Night, Cold Was The Ground, repris par Ry Cooder, qui s'en est inspiré lorsqu'il a composé la musique du film "Paris, Texas" de Wim Wenders. On peut entendre cette chanson dans la série À la Maison Blanche (S05E13) et dans le film de Michael Mann: Public Enemies. Cette chanson fait partie des musiques embarquées dans les sondes du Programme Voyager et de son Voyager Golden Record.
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Alphonse de Lamartine


   
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