De Cendres et de Feu

De cendres et de feu
Orgueil démesuré ou naïveté déconcertante ? Comment appréhender les hasards de la vie ? Comment négocier les doux tournants qui se révèlent dangereux virages ? L’apaisement ou l’interrogation pour ce reflet dans le miroir ? Devenir sa propre inconnue. Qui est-elle ? Qu’attend-elle d’elle, de ceux qui ne sont pas elle ?
Elle ferme les yeux. Cauchemar. Ne pas fermer les yeux. Elle ferme les yeux. Danger. Vague humaine de visages inconnus déferlant sur elle, à côté d’elle. Un regard, une main tendue, un sourire anonyme. Un battement, un pont jeté furtivement, une confiance offerte. Flux enivrant. Puis, l’inexorable reflux. La vague se retire reprenant tout. Illusions ? Mirage ?
Elle ouvre les yeux. Elle ouvre les yeux. La vie est là. Garder les yeux ouverts, le regard projeté et confiant. Une autre vague, flux envoûtant, l’emportant. Coeur ouvert à tous les possibles. D’autres regards, d’autres mains, d’autres sourires. Tellement à donner, à partager. Rien n’est jamais fini tant qu’on est debout.
L’oiseau mythique se relève de ses cendres pour redéployer majestueusement les ailes et s’embraser encore et encore. Revendiquer la chaleur torride.
Ni orgueil, ni naïveté. Préserver sa sincérité pour ne jamais regretter.